Céder ou reprendre en Bretagne? Yvonnick Boivin accompagne les dirigeants dans leur projet d’entreprise

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Yvonnick Boivin : « De la création à la cession d’entreprise en Bretagne, en passant par le développement et l’international, je déploie mon expertise pour accompagner les dirigeants qui souhaitent céder ou reprendre en Bretagne ».

Reprendre une entreprise en Bretagne? Cession entreprise Bretagne,?

Consultant Arcéane depuis 2019, Yvonnick Boivin apporte son expertise aux mandats de cessions ou reprises d’entreprises en Bretagne, en particulier pour  les entreprises du digital. Depuis le lancement de l’agence de Nantes, il intervient dans le Grand Ouest. Son passé de chef d’entreprise spécialisé dans  l’édition de logiciels enrichit sa vision de l’entreprenariat, de la création jusqu’à la cession en passant par le développement et l’international. En ayant pris part à une vision 360° du monde de l’IT, Yvonnick Boivin renforce ses compétences et aiguise son regard d’expert.

Témoignage de Yvonnick Boivin, sur ses expériences de cession et reprise d’entreprise en Bretagne

Comment vos expériences professionnelles ont-elles contribué à créer votre bagage en tant que consultant fusion-acquisition ?

Mon expérience d’entrepreneur a commencé au début des années 90 quand je crée avec quatre associés Optilogistic, une jeune entreprise innovante qui développe un outil d’optimisation des transports adapté pour de nombreux secteurs. Après une phase d’amorçage, nous avons commencé à travailler avec de grands groupes dans différents secteurs : métallurgie, pétrole, grande distribution, industries agro-alimentaires… A partir des années 2000, nous nous sommes tournés vers l’international en implantant nos premiers clients en Amérique du Sud, en Argentine et au Brésil. Ce développement s’est accru jusqu’à afficher 50 % de chiffre d’affaires à l’international en 2010. Nous accompagnions alors de grands groupes de l’industrie laitière, du pétrole, d’industries manufacturières, ou de la grande distribution en France et dans leurs velléités de développement à travers le monde. En 2016, l’entreprise comptait alors 35 collaborateurs en France, mais également un site de sous-traitance en Roumanie et une implantation à Buenos Aires. Face à une opportunité, nous avons alors décidé de céder Optilogistic au groupe brésilien Movile, et de nous consacrer à d’autres activités.

Quelles compétences se sont renforcées durant cette expérience ?

Ma compétence initiale concerne l’expertise métier, celle d’éditeur de logiciel. Avec l’objectif d’optimiser le transport et la logistique de mes clients dans le but d’améliorer leur productivité. Cela nécessite alors de comprendre comment fonctionnent les différents secteurs que nous adressons. Pour bien les accompagner, il a d’abord fallu bien s’imprégner de leurs propres métiers. Si notre logiciel possède une base unique, il faut pouvoir adapter les applications à chaque métier dans leur mise en œuvre. J’ai donc développé des compétences à la fois techniques, liées à l’informatique, commerciales dans des secteurs diversifiés, et également à l’export.

Comment s’est jouée cette cession avec un groupe brésilien ? Cela représente-t-il des contraintes de signer avec une entreprise étrangère ?

En 2016, nous avons eu l’opportunité de cette cession avec le groupe brésilien Movile et cette opération a suscité tout mon intérêt. En effet, une telle cession apporte son lot de complexité sur le plan juridique et financier, mais également sur le plan des différences de cultures des intervenants. Sans parler de la langue. J’ai ensuite accompagné les repreneurs durant 18 mois pour assurer la transmission avant de partir vers de nouveaux horizons.

Vers quoi vous êtes-vous ensuite dirigé ?

Toute l’expérience acquise dans la création, le développement et la cession d’entreprise m’ont amené à m’intéresser à d’autres projets, notamment dans la création, reprise et cession d’entreprises en Bretagne. J’ai intégré le réseau Breizh Angels, des Business Angels bretons, et me suis investi dans quatre start-ups, avec des participations et implications plus ou moins importantes dans le domaine de l’économie numérique : solutions SaaS de gestion de points de vente pour APITIC, objets connectés pour le tracking pour TICATAG et pour l’agriculture concernant COPEEKS, marketplace pour FRERES TOQUE… Je suis administrateur de APITIC, membre du comité stratégique de COPEEKS et j’interviens de manière plus importante sur la stratégie et la gestion aux côtés du fondateur de FRERES TOQUE. Cette dernière société, fondée à Angers se déploie avec succès dans le Grand Ouest dans la livraison de repas premium, avec une stratégie différenciée des grands acteurs concurrents, notamment une offre gastronomique qui exclut les fast-food. Chacune de ces start-ups sont à des stades différents de leur cycle de développement et nécessitent une stratégie adaptée. Certaines réalisent des croissances significatives sur leurs marchés et ont fait preuve d’une grande résilience durant la crise Covid. Une crise qui s’est avérée même favorable pour FRERES TOQUE qui compte aujourd’hui 200 livreurs et 220 restaurants partenaires dans trois villes (Angers, Le Mans et Tours) lui permettant de réaliser un volume de transaction supérieur à 4 M€ sur l’année 2021.

L’ingénierie financière est-elle devenue centrale dans votre activité ?

En effet, pour compléter mes compétences et accompagner ces start-ups avec davantage de valeur ajoutée, j’ai fait le choix de me former dès 2018 à HEC Paris dans le domaine de la finance. Mes expériences cumulées me permettent ainsi de bien comprendre le marché du numérique et d’apporter cette expertise au cabinet Arcéane, pour la cession ainsi que la reprise d’entreprises en Bretagne.

Pourquoi cette expertise dans l’IT est-elle si spécifique ?

Être présent par le biais de l’investissement au sein de comités stratégiques ou de la direction au sein d’entreprises de l’IT m’offre un autre regard sur le marché. Les entreprises de l’IT ont des particularités qui leur sont propres ; ces secteurs sont en mutation quasi permanente, et le numérique investit peu à peu tous les aspects de la vie des entreprises et des individus. Nous sommes six experts au sein d’Arcéane qui portons les projets de mandats de cession ou de croissance externe de ces secteurs d’activité. Lorsqu’on s’adresse aux entreprises de l’IT, il est essentiel d’avoir la capacité d’appréhender leurs problématiques, de les qualifier, de déterminer la stratégie adéquate et d’identifier les contreparties possibles et optimales, ainsi que les cibles intéressées par une acquisition ou une fusion. La compétence d’ingénierie financière et de structuration d’entreprise est essentielle afin de mener à bien les opérations.

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